lunes, 30 de diciembre de 2013

O sea que no somos tan depredadores?

L’homme au même niveau que l’anchois dans la chaîne alimentaire

US-WEATHER-FISH
Dans la chaîne alimentaire, l'homme ne se situe pas au sommet, comme il pourrait le penser, mais au même niveau que... les anchois et les cochons. Bien loin, donc, d'un super prédateur. C'est la conclusion d'une étude originale, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences lundi 2 décembre.
Pour arriver à ce résultat déroutant, l'équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, mais qui n'avait jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.
A la base de cette échelle, et donc tout en bas de la chaîne alimentaire, la valeur 1 correspond aux plantes et au plancton. Les maillons suivants ont ensuite un indice égal à celui de l'espèce qui assure leur alimentation, plus 1. Ainsi, les herbivores, consommateurs des végétaux, relèvent du deuxième niveau (1 + 1), les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième (2 + 1). Et ainsi de suite. Une vache, qui se nourrit d'herbe, a alors un niveau trophique de 2, tandis qu'un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5.
Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine (type et quantité de nourriture) pour la période 1961-2009, disponibles pour 176 des 196 pays référencés. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. "Contrairement à l'idée communément acquise, l'homme n'est pas en haut de la chaîne trophique. Il n'est pas un super prédateur du point de vue de l'alimentation", commente Sylvain Bonhommeau, principal auteur de l'étude et chercheur en écologie marine à l'Ifremer. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.
Au-delà de ce positionnement plutôt savoureux par rapport aux autres espèces, l'indice a pour principal intérêt de comparer les régimes alimentaires des différents pays avec la même échelle de valeur, ainsi que de suivre leurs évolutions dans le temps.
Exemple : le Burundi s'avère le pays avec le niveau trophique humain le plus bas (2,04) en raison d'un régime alimentaire composé à presque 97 % de plantes ; à l'opposé, l'Islande obtient le score le plus élevé avec un indice de 2,54, ce qui correspond à une alimentation majoritairement carnivore (plus de 50 %), en l'occurrence très riche en poisson.
HTL-publi-PNAS
Les auteurs notent par ailleurs une hausse de 3 % du niveau trophique de l'homme depuis 1961, une tendance essentiellement due à la Chine et l'Inde qui consomment de plus en plus de poulets et de cochons. Leur indice est maintenant de 2,20, contre 2,05 en 1960. A l'inverse, celui de l'Occident a légèrement fléchi depuis quelques années. "Au final, cet indice nous permet de mieux comprendre l'impact de notre alimentation sur notre capacité future à nourrir les 9 milliards d'êtres humains en 2050", assure Sylvain Bonhommeau.
Car manger un carnivore n'a pas le même impact que manger un végétal. Comme l'explique l'article, pour produire 1 kg de prédateur du niveau 3, il faut 10 kg de proies de l’échelon 2, et 100 kg de végétaux de l’échelon 1. Se nourrir de plantes mobilise donc moins de ressources et de territoires que de manger de la viande. Pour mieux connaître cette pression sur les écosystèmes, l'équipe de scientifiques travaille maintenant à convertir la consommation humaine en production primaire nécessaire.
"Cette étude fournit un outil très utile pour mesurer le régime alimentaire humain. Par contre, elle ne doit pas laisser penser que l'impact de l'homme sur les écosystèmes est mesuré, prévient Franck Courchamp, écologue directeur de recherches au CNRS. Car cet impact ne se réduit pas à son alimentation. La pollution, les espèces invasives, le braconnage d'espèces : tout cela, qui n'est pas mesuré par le niveau trophique, détruit les ressources et altère les écosystèmes. De ce point de vue, l'homme reste un super prédateur."
Audrey Garric

martes, 19 de noviembre de 2013

La botella viajera

Bonita historia la de esta botella que ha sido encontrada esta semana en la bahía de Arcachon (Francia).

Fue tirada al mar en Navidades del 2011 en Nueva Orleans, al otro lado del Atlantico, por los alumnos de una escuela.La corriente ha hecho el resto.

La botella en cuestión  ha recorrido 7.000 kilómetros, claro que a favor de corriente.

martes, 16 de julio de 2013

La nanocelulosa desafía al grafeno como nuevo material 'milagroso'

Nos quedamos cortos cuando hablamos de las excelencias del grafeno?
Pues parece increíble pero hay otro material que le hace la competencia o quizás lo supera en algunos campos. Y es que la ciencia avanza a pasos agigantados en muchos campos. Este nuevo material tambien es revolucionario y sobre todo ecológico.

https://es.wikipedia.org/wiki/Nanocelulosa

domingo, 26 de mayo de 2013

Y va de desalinadoras (potabilizadoras)

Resulta que una de las aplicaciones del grafeno es  su utilización como membrana para la desalinización del agua de mar. Sus retículas exagonales de extraordinaria resistencia (tres veces más resistentes que el acero), no dejan pasar la molécula de  ClNa, cloruro sódico.
 Además de durar mucho más que las actuales membranas, esta aplicación va a triplicar su rendimiento.
Buena noticia para los pequeños veleros que tenemos que utilizar parte de nuestra poca energía autónoma para potabilizar el agua de mar.

domingo, 31 de marzo de 2013

EÓLICOS



Lo último en generadores eólicos... ja ja ja!!  
Un bonito juguete y sobre todo barato.
 Para que los niños aprendan a aprovechar la energía eólica y a reciclar materiales

Otra forma de navegar con el viento




sábado, 30 de marzo de 2013

GENETICA HUMANA

Este artículo del "Le Monde"me ha resultado muy interesante.
 Eso sí, para los que entiendan francés.
Viene a decir que entre nosotros hay gente con un ADN totalmente diferente, es decir, descendientes de otro "Adan" muchísimo más antiguo que el que considerábamos padre de la humanidad.



      JOURNAL LE MONDE.FR.

             10 mars 2013, par Pierre Barthélémy   
L’homme qui ne descendait pas d’Adam

Il s'appelait Albert Perry. Décédé il y a quelques années, c'était un Afro-Américain vivant en Caroline du Sud, lointain descendant d'esclaves que la traite négrière avait amenés d'Afrique de l'ouest dans le Nouveau Monde. On n'en saura guère plus sur lui, si ce n'est, comme le rapporte le New Scientist, qu'un jour, une de ses parentes envoya un échantillon contenant son ADN à une entreprise proposant d'en extraire des informations sur ses origines. Ces tests de généalogie génétique sont réalisés à partir d'ADN mitochondrial, qui est transmis par la mère à ses enfants et retrace la lignée maternelle (la mère, la grand-mère maternelle, la mère de celle-ci, etc.), ou bien – et seulement pour les mâles – à partir du chromosome Y. Celui-ci donnera des informations sur la lignée paternelle (le père, le grand-père paternel, son père, etc.).

Lorsque l'échantillon d'Albert Perry atterrit dans le laboratoire chargé d'effectuer cette analyse, un problème inédit apparut : la séquence génétique portée par son chromosome Y ne ressemblait à rien de connu. Pour le dire autrement, on peut faire remonter tous les chromosomes Y des hommes de la Terre au plus récent ancêtre masculin commun, un homme qui vivait en Afrique il y a environ 140 000 ans. Ce dernier est surnommé l'« Adam génétique » en référence au premier homme de l'Ancien Testament (il y a aussi une Eve mitochondriale). Mais le chromosome Y d'Albert Perry ne descendait pas de cet Adam-là.

Cette surprenante exception a poussé une équipe internationale à approfondir les recherches sur ce chromosome Y si particulier et les résultats de ce travail viennent d'être publiés dans l'American Journal of Human Genetics (AJHG). Puisque, de toute évidence, l'Adam génétique d'il y a 140 000 ans n'était plus le bon, tout l'arbre phylogénétique du chromosome Y humain, qui retrace sa généalogie dans le monde entier, était à reconstruire. En comparant entre elles les variations génétiques de différents groupes ethniques, en les comparant aussi avec celles de notre proche cousin le chimpanzé et en estimant la vitesse à laquelle ces mutations apparaissent, ces chercheurs ont pu remonter dans le temps et greffer l'arbre généalogique précédemment en vigueur sur un tronc plus ancien d'où partait la branche qui a porté le chromosome Y d'Albert Perry.

Et l'arbre a pris un bon coup de vieux. Selon leurs calculs, le nouvel Adam génétique, l'ancêtre dont sont issus le chromosome Y de tous les hommes actuels et le chromosome Y d'Albert Perry, vivait toujours en Afrique, mais il y a près de 340 000 ans. Comme l'a déclaré au New Scientist Jon Wilkins, du Ronin Institute dans le New Jersey, qui n'a pas pris part à cette étude, depuis que l'on fait de la génétique on a « regardé les chromosomes Y. Déplacer à ce point la racine de l'arbre du chromosome Y est extrêmement surprenant. »

Mais en plus de constituer une surprise, ce bouleversement pose un gros problème de date, tout simplement parce que, il y a 340 000 ans, l'homme moderne n'était pas encore né ! D'après les données fossiles, son apparition date d'il y a environ 200 000 ans. Comment Albert Perry, qui était sans nul doute un Homo sapiens, a-t-il pu se retrouver porteur d'un chromosome Y datant d'un Homo "archaïque" alors que tous ses congénères disposaient d'une version plus récente ? Casse-tête ? Pas vraiment si l'on considère que le scénario de l'évolution de l'homme est non pas linéaire mais semblable à un buisson dont les branches se séparent... puis se recroisent. Une hypothèse probable est que, il y a plusieurs milliers d'années, le groupe ethnique d'Homo sapiens dont Albert Perry est descendu s'est mélangé avec un groupe d'humains "archaïques". Ces derniers ont aujourd'hui disparu mais ils ont, lors de cet échange de gamètes, réinjecté dans la population d'hommes modernes un chromosome Y qui n'y était plus présent sous cette forme. Un chromosome qui s'est ensuite transmis de père en fils pendant des générations et des générations, jusqu'à Albert Perry... et à quelques autres.

En explorant des bases de données génétiques, les auteurs de l'étude ont fini par mettre la main sur les Mbo, un peuple africain vivant dans le sud-ouest du Cameroun, dans la région du Littoral. Dans cette base de données se trouvaient 11 hommes Mbo (sur 174 enregistrés) dont le chromosome Y présentait des caractéristiques analogues à celles du chromosome Y d'Albert Perry – lequel était probablement leur lointain cousin. Les chercheurs notent que les Mbo vivent à moins de 800 kilomètres du site préhistorique nigérian d'Iwo Eleru, où des paléoanthropologues ont établi qu'Homo sapiens a cohabité et s'est reproduit avec les descendants d'une lignée plus ancienne. Pour ces généticiens, une découverte comme celle du chromosome Y d'Albert Perry souligne à quel point les bases de données sont lacunaires : « Il est probable, écrivent-ils, qu'une bien meilleure compréhension de la phylogénie du chromosome Y, et des variations génétiques en général, serait obtenue si des relevés plus denses et plus réguliers étaient effectués dans toute l'Afrique subsaharienne, étant donné son haut niveau de diversité génétique. »

viernes, 29 de marzo de 2013

Una foto de 1916



                   Es una foto de mi abuelo paterno que apareció publicada en un diario regional, en 1916
 Creo que es una orca, enorme como podéis ver.